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Allaoui baaya

Allaoui Baaya

La mort n’est pas un nouveau soleil

Ce merveilleux livre écrit par l’auteur Abdelhak Najib , nous dresse une étude géopolitique . L’auteur nous explique avoir mis vingt années pour l’ avoir accouché . Ce temps long fut nécessaire pour le journaliste, écrivain , poète , nouvelliste , chroniqueur , essayiste, et animateur télé , puis éditeur chez Orion. Durant tout ce temps l’auteur a rencontré des prisonniers dans le couloir de la mort, a voyagé aux quatre coins du globe .

Grâce à ses voyages et à ses études en lettres et philosophie et à son travail de journaliste , Abdelhak acquiert les qualités linguistiques qui lui permettent de parler plusieurs langues , et d’affûter sa réflexion ; il publie d’autres ouvrages , des articles , des livres plus durs de tons , ou des merveilles littéraires qui peignent un monde emprunt de réalité mais qui présentent parfois un monde d’une beauté qu’aucun artiste ne peut imaginer ou reconstruire à l’identique.

Le monde de Abdelhak a plusieurs facettes, des sourires , des larmes , des critiques, des rires , des joies , des danses , de la nostalgie , beaucoup d’amour pour l’âme sœur, pour la famille, pour le peuple et pour le pauvre . Il incarne comme son nom le dit si bien un serviteur de la justice .

Abdelhak , tel qu’on le lit dans lavérité, dans albayane,dansfinancemarochebdo, et tellement d’autres journaux ,il chiffre ses données ,les explicite, il va sur le terrain pour restituer et réorganiser à l’écrit tout le matériel qui constitue ses enquêtes. Le ton est vif mais on ne sait pourquoi. Ce n’ est pas pour rien que ces mots rugissent de sa voix éraillée . Il expose une mise en lumière de ce qui disjoncte dans le monde dans lequel nous vivons .

Il porte ses causes en tant que porte flambeau et citoyen marocain; il est présent dans les écoles pour inciter les enfants à aimer apprendre, à aimer la culture pour sortir du tunnel de l’inculture , participer à des conférences , à des entretiens diplomatiques . Abdelhak est connu pour être un homme d’engagements sociaux , tend la main à son prochain à condition qu’on l’écoute et qu’on charbonne et qu’on ne se comporte pas comme un charlatan. On ne peut qu’être d’accord lorsqu’il

dénonce ces menteurs qui vagabondent dans la société et qui veulent se faire voir ( conférence durant la période du confinement : “allez vous faire voir”) qui vendent leurs services pour abimer les autres par des conseils d’une bêtise abyssale.

Dans cet ouvrage, l’homme peut promouvoir depuis longtemps les résultats de sa folie : guerres de religions, entre orient et occident, qui durent depuis le Moyen- Âge . Puis les guerres intra- arabes ( chiites et sunnites). Depuis le lendemain de la mort du prophète, on lit aux travers des pages des discussions terribles entre les hommes des camps , sur les missions suicides, les actes terroristes, les opérations orchestrées par des individus sombres qui font venir et séduisent les hommes , les faisant participer au djihad avec leur famille . Avant de voir comment Ben Laden et l’Etat islamique , DAESH, se diffusent , l’Islam pratiqué par des compagnons du prophète , réformé par diverses dynasties, venant de Perse, du Moyen Orient du Maghreb, d’ Egypte , d’ Afrique Subsaharienne , s’installant souvent en Espagne , et en France . Le monde connaît l’islam jusque dans le nord de l’Europe , jusqu’au aux États Unis , jusqu’en Russie, en Yougoslavie, en Chine, en Inde .

Mais on s’interroge sur les causes, puis sur le cheminement et les effets de ces conflits actuels orchestrés par Ben Laden , par Al Qaïda, par l’État islamique, par daesh et par bien d’autres groupes , comme les Frères musulmans ?

Abdelhak Najib nous relate ici la vie des hommes faisant allégeance à l’Etat islamique , et leur quotidien dans les camps dans lesquels les soldats vivent , combattent , s’observent , travaillent ensemble, parfois conduits à être jugés par leur chef , dont Ahmed personnage important leur fait connaître les sévices corporels , les privations , leur apprend qu’ être joyeux et s’intéresser aux choses du monde sont des choses condamnées par ce chef autoritaire. Azzedine le héros de son itinéraire , qui devient ami avec Benoît , et nous fait savoir qu’ il aimerait vivre comme lui ; il nous est montré un homme n’est pas illettré ,des hommes l’ont incités à rejoindre ces groupes religieux aux idées terrifiantes, pourtant il a étudié à l’université, il sait interpréter ce qui se présente à lui , puis les conséquences en ce qui concerne la diffusion de l’infamie , qui est passible de lourds jugements devant Dieu: châtiment par le fouet, plus que celui jeté en enfer qui n’ a pas connu Dieu .

On a aussi le système pyramidal dans lequel un chef qui est au-dessus de Ahmed , puis une description d’un système au sein duquel chaque chef de chaque niveau hiérarchique domine un autre.

On découvre la vie des initiés au djihad, la sanction réservée au traître. L’exemple que nous relate le livre , est celui de Mohamed , mangé par les charognards , qui meurt comme un chien. Abdelhak traite la mort spirituelle comme étant plus grave que la mort physique , une âme qui erre dans une contrée faite de vide , dans la béance.

Dans un autre temps , on lit dans cette œuvre la vie des hommes partageant des instants de rires parmi les au sein du camp ; dans lequel Ahmed n’a pas le pouvoir absolu d’ interdire la joie exprimée par ces hommes de tous les pays, et de différentes confessions au service du régime terroriste.Azzedine pourrait ne plus être esclave de sa condition, Benoit et son frère font tout pour le sortir du marasme.

il faut qu’on définisse l’origine du mot terrorisme : ce mot vient de Terreur, qui relate les années 1793-1794 en France et pas au Magreb ou dans le monde musulman. le terrorisme évoque les bains de sang commandés par Robespierre . Marat n’en était pas en reste et avait aussi demandé la mise à mort d’hommes .

terrorisme» est attesté pour la première fois en novembre 1794, il désigne alors la « doctrine des partisans de la Terreur » 7, 8, de ceux qui, quelque temps auparavant, avaient exercé le pouvoir en menant une lutte intense et violente contre les contre-révolutionnaires.

Enplusdesaspectsgéopolitiques,L’aspectmédicalfait aussi partie de cette œuvre , il parait que l’on peut passer trois mois sans se nourrir , mais à ce niveau , Azzedine est beaucoup plus affecté par la fatigue du cœur, on lit qu’il devient marron , la conséquence de ne pas

s’alimenter. Moralement , et psychiquement Azzedine est diminué ; Azzedine se consume, on le découvre les yeux pleins de cernes ; les scientifiques peuvent sûrement répondre à cette

question pour nous dire comment Azzedine en arrive à ce niveau de dégradation . c’est dire la qualité de polymathe de Abdelhak Najib ; aucun sujet , aucune discipline ne lui fait peur.

Élève en histoire , je me prononce sur le fait qu’ Abdelhak est un excellent professeur pour tous ceux qui l’abordent ; un être humain hors pair et rare .

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Ce n’est pas la première fois qu’ Abdelhak dénonce les dérives religieuses, il combat les abus des chefs religieux, dénonce même des atteintes immorales et les crimes sexuels envers des enfants dont on passera les détails sordides. Il évoque sans limite une société en crise qui survit, qui subit les traumatismes causés par des illuminés, un fléau pour nos sociétés partout dans le monde.

on a l’impression aussi en lisant le livre que les islamistes ont peur d’affronter leur peurs , on se

laisser ronger par le mal qui aveugle notre discernement ; gog et magog transgressent les limites de notre sol et viennent nous détruire; le livre est une forme d’allégorie à certains égards , il décrit des visions des deux monothéistes chrétien et musulman provenant de l’ apocalypse et des

dernières sourates .

Le miracle dans ce livre est toutefois l’exposition du bonheur, la contemplation de la nature.

Benoit est ce personnage si beau qui permet à Azzedine de se réfugier dans un lieu de paix, pour prier , pour jeûner, pour goûter à la simplicité , pour se remémorer son enfance et réfléchir à ses valeurs. Loin de tout ce qui est matériel , funeste et vacuité , on voit bien que la nature

reprend ses droits et nous offre les fruits qui apaisent notre faim.

On voit qu’à part sa vie de camp , l’amour existe dans le cœur des hommes qui renoncent au

salut de leur âme . Azzedine est amoureux de Selma, le livre nous fait espérer qu’il pouvait offrir à la terre d’autres fruits et d’autres naissances mais les idées qui nourrissent son cœur le

conduisent vers d’autres sphères . Selma a tenté de le retenir à l’écart et de le sauver la perdition en lui expliquant ce qu’il est préférable d’être .

On ne peut réfléchir au devenir de la terre , ne devient-t-elle pas croupie et morte si elle est

souillée du sang des innocents ?. ne devient -elle pas stérile ? . On comprend que la stérilité est caractérisée par la nature profonde de la personne qui vit dans la vacuité .

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