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Allaoui baaya

                                                      BAAYA ALLAOUI

LA VILLA DE LIVIA Ad gallinas albas  


Une image contenant art, bâtiment, porte, intérieur

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LA VILLA DE LIVIA

Ad gallinas albas  

La maison de Livie ou villa Prima Porta est la propriété de la femme d’Auguste. Elle est à 9 milles de la villa Flaminia. Une villa impériale ou une domus, est très bien expliquée par Filippo Coarelli qui reproduit des bâtiments et les espaces privés et publics de Rome, en les replaçant dans sa topographie. Le palais romain semble vouloir donner de l’importance à la République à Rome. Le palais se développe autour des II eme et I er siècles.. La villa de Livie est construite en hauteur sur le Palatin, dans le municipe XX de Prima Porta. Le jardin de Livia (le domaine impérial et le jardin) se trouvent en périphérie de la ville. Le jardin, lui, est construit sur un terrain étagé, près du Palatin. Derrière les aspects politiques on peut s’apercevoir que la construction a aussi un enjeu idéologique. L’histoire de cette maison impériale se veut poétique et mythologique ; les romains du Ier siècle de notre ère racontent qu’un aigle aurait fait tomber sur le ventre de Livia, lors de sa nuit de noces avec Auguste, une poule avec une brindille de laurier dans son bec. Par sa fonction religieuse que lui permirent le Senat Romain, et conseillée par les haruspices, Livia éleva la progéniture de la poule et planta le brin de laurier, qui permis la naissance d’un bois dans lequel les empereurs ramassèrent les brindilles. Ces empereurs s’assurant la victoire en tenant dans leurs mains cette brindille. De la vient le nom ad galinas albas. Mais lorsqu’une plante de laurier est desséchée, il laisse apparaître un mauvais présage, pour l’empereur. Les plantes décrites par Pline effacerait le mauvais sort, par conséquent protègeraient la dynastie d’Auguste. L’usage principal de la salle souterraine où est présent le jardin sert aux personnes invitées par Livie à venir se rafraîchir lorsqu’elles sont conviées à partager le banquet de Livia. Pour Vitruve la renaissance née du chaos à partir des reproductions qu’il décrit, une nature organisée protégée par Livia et Auguste. La faune luxuriante sur les fresques de prima porta nous permet d’observer les habitudes de la noblesse romaine à se munir d’oiseaux rares. La fresque est le reflet des habitudes romaines et du comportement liés à la vie de luxe.   Un autre contexte se dessine à la lecture des sources, on peut se rendre compte que les romains ont recours à l’hommage aux morts et utilisent ces éléments artistiques pour qu’on se souvienne d’eux à leur postérité. Dans la société romaine, la domus aristocratique est un espace qui permet de traiter les affaires politiques et permet de rendre justice. Les romains font bâtir ces domus ou villa aristocratique dans le but d’une compétition aristocratique sur le palatin. L’espace domestique est aménagé, aussi pour Livie et Auguste. . L’architecture est dite aulique, cela s’explique par la pratique aristocratique connue en son temps du banquet royal ; le luxe est alors assimilé à la religion.  Les sources évoquent l’utilisation d’un ex-voto, un objet de dévotion, utilisé pour marquer la piétas des acteurs pratiquant les dédicaces et la célébration des défunts ; dans ce cas, est divinisé par l’accord du peuple et du Sénat. Suétone et Pline l’Ancien expliquent qu’ils renvoient parfois à des références mythologiques. Pour Strabon ces villas ont l’allure de palais persans. L’épigraphie tient une place importante à Rome et témoigne de la vie religieuse et impériale, par ce support de mémoire. Le cocher de l’accrescence comme thème.1. L(iber r)OMANO= liber cocher célèbre, romano au cas ablatif, évoque le nom d’usage des chevaux. 2.ILARINVS OLYPIO = (hilarinvs olympio) : hilarinus assiste à la victoire du vainqueur, tient la palme, la couronne réservée à Liber 3. LIBERNICA= Victoire dressée à Liber. Le sens donné à cette victoire serait une dédicace, une donation à l’empereur. M.PIACENTINI, met également à jour une brique avec une inscription « figliae oceane majorés ». Au sein de la villa est présente une dédicace accompagnée de franges dorées, . La dédicace en question serait une donation au Ier empereur.Selon le catalogue des inscriptions latines, est recensée sous le numéro CIL XV 7265, une inscription concernant Auguste, IMP DOMITIANI CAESA AUG. SUB LURA EUTICHI L. PROC.HYMNOS CAESAR.N.SER.Une autre sur le temple d’apollon est visible d’après la cote CIL XV 7285, on peut lire LP PESENNIUS EROS CAESARUM ; Appolon renvoi à auguste et Artémis a Livie. L’inscription que l’on peut trouver via la côte CIL XV 7264 IULAE AUGUSTAE, fait penser à Livie mais un débat historiographique semble évoquer Julia la fille de titus. Concernant la maison de Livie, la grotte particulièrement ou le nymphée, on découvre une inscription que l’on renvoie à la domus Tiberiana. IULIAEVA AUGUSTAE FISTULA AQUARIA PISENNIVS EROS.Une autre source explique que l’achat aurait été fait en 36, et que la domus liviae aurait été intégrée au complexe, à en lire l’inscription épigraphique FISTULA AQUARIA IULIAE CAPER CASITO ; cette inscription renvoie à un testament post mortem. Après la mort du princeps lorsque Livia obtint le titre d’Augusta. Dans la partie nord-ouest de la salle de maison de Livie se trouve l’inscription LAEDE DIVORUM, cette inscription date du triumvirat sous Octave et Marc Antoine. D’après la lecture des sources épigraphiques, il est aussi possible de comparer des sources qui permettent d’observer au travers d’une image blanche et noire, des lettres A et L absents et le M de Olympio .La villa serait construite vers 75 et 50 avant notre ère, en 30 la partie orientale aurait été bâtie. Le jardin fut réalisé pour fêter les noces d’octave en 38. En 28. Une autre source indique que l’achat aurait été fait en 36, et que la domus liviae aurait été intégrée au complexe. Du II eme au Ier siècle le décor mural aménagé tire son inspiration de l’architecture royale grecque. La maison de Livie apparaît durant l’Âge d’or sous le principat. On le nomme aussi « second style pompéien ». On entend par là un style sacro-idyllique, à base de reliefs, avec des petites chambres où sont représentés des sujets dyonisaque. Le style égyptien qui rend compte de ce style est due à l’iconoclasme, ; l’artiste tente de rompre avec la rigueur, du style hellénistique et s’émancipe du dessin.  L’iconographie du jardin renvoie à la victoire. On aperçoit la présence de Pan dans le décor du plafond. Le style de peinture utilisé montre que les artistes de l’époque augustéenne vont au-delà de l’imitation des Grecs pour représenter leurs travaux sur les murs par le jeu de l’illusionnisme complexe ; sur les murs on découvre une architecture et un paysage dont les artistes nous dévoilent un jeu de perspectives, concernant l’avant et l’arrière-plan. On parle donc du deuxième style pompéien. En 27 avant notre ère, les artistes présents à la décoration de la Villa de Livie ont recours durant cette année au quatrième style pompéien. Il s’agit pour les artistes de peindre avec du faux marbre par le biais de la peinture, avec des motifs en relief, des motifs de guirlandes végétales pour illustrer une frise. Le but est de faire découvrir une trompe l’œil., Ludio a emprunté à la Grèce et à l’Egypte, pour développer un genre, un jardin imaginaire selon Vitruve.                                                                                                                                                                                                                                         On parle alors de programme iconographique en parlant des statues représentées en dieux dans le but de servir le fast impérial d’Auguste qui rêve d’un nouvel olympe.Nous pouvons nous demander à partir des sources et des ouvrages postérieurs à la période augustéenne, comment le jardin s’inscrit dans un support de mémoire et permet de vérifier la grandeur des richesses de Livie?. Comment Livie, une femme à Rome parvint à exercer un pouvoir au féminin reconnu en son temps ? 

Nous verrons dans un premier temps une description globale de l’architecture et des techniques de peinture et des matériaux qui rendent compte du style pompéien empreint de style hellénistique. Nous circulons au sein de la salle souterraine pour voir chaque élément de la fresque, et son lien avec le jardin extérieur, son idéologie, la richesse des pratiques artistiques. L’élément fastueux de cette villa donne lieu au jardin. La fresque où figure un jardin “ad Gallinas Albas “ est aménagée dans le prolongement d’une fresque.  Cette villa et cette fresque font partie du II eme style pompéien. Le style est dit aussi fleuri.Il est un style inspiré par l’art hellénistique, qui par les transferts culturels s’assimilent. L’artiste Ludio s’empare de ces références pour servir Livia et Auguste pour décorer leur villa. ; ce second style présente une série d’ornements, puis choisit une thématique renvoyant à l’Odyssée. La salle souterraine qui nous intéresse est une salle composée de trois murs et laissant une ouverture directe vers le jardin en extérieur. Le plafond a une dimension de 5, 90 mètres X 11,70 mètres.  Cette salle est rejointe par un escalier qui mène à la maison de Livie. La salle fraîche laisse apparaître des stalactites. Ils permettent de tracer des bordures supérieures sur la peinture du jardin avec une couleur brune afin de faire prendre conscience que cette pièce était assimilée à une grotte, un nymphée. Claude Fabri de Peresc démontre le dépôt d’un revêtement de pierre ponce de tartaro sur le mur qu’il aurait utilisé à partir des descriptions d’auteurs latins. Le jardin est construit à partir d’un doublet de bois sacré, de laurier planté par Livia sur ordre des haruspices.  Le jardin se caractérise par un son plan et son usage destiné aux loisirs., il est construit en terrasse, entouré d’un portique corinthien et d’une installation suspendue.L’usage principal de cette salle sert aux personnes invitées par Livie à se rafraîchir lorsqu’elles sont conviées à partager le banquet de Livia. La matière utilisée pour la réalisation de la fresque fut le stuc. Le peintre a délayé les couleurs dans la cire ; cela donne ainsi du brillant et des effets de transparence.  On parle là de la caustique et non de « a fresco » ; cette technique permet la réalisation à secco. L’auteur qui s’est servi de la technique de la fresque pour décorer la maison de Livia, à Alexandrie utilise une technique qui date de la période post-hellénistique ; cet artiste est Ludio.. Cette description montre que cela est nouveau pour le premier siècle sous Auguste.   Derrière se trouve également un amoncellement de végétaux de fleurs de fruits décrits par Pline dans ses histoires naturelles. Il y a une correspondance avec la peinture de l’Esquilin de Mécène. L’ensemble des panneaux quant à eux sont réalisés de façon discontinue. Les espèces végétales et le laurier Le laurier dans cette peinture ne figurent pas au centre, bien qu’il ait une. Son emplacement semble corréler avec la politique d’Auguste qui joue sur une politique de la prudence. Les éléments floraux sont nombreux :  les fleurs, les arbustes où s’y dépose la faune, des oiseaux envahissent le jardin. Le paysage est à la fois rêve et réalité ; on voit dans cette fresque des plantes de toutes saisons s’épanouir. On peut ajouter que la composition florale au sein de cette fresque est chargée et exubérante, le pilastre, les vases ont des décorations qui se retrouvent dans plusieurs peintures de cette villa. La fenêtre quant à elle peinte rend compte d’un contexte mythologique qui s’associe au caractère naturaliste et au caractère pastoral. Le peintre a ajouté une paroi centrée sur le tablinum. Cette paroi permet aussi de voir l’ouverture sur des parcs avec des éléments touffus, des frondaisons. Un panier est posé à côté, des poissons et des crustacés et des volailles complètent cette composition.  Les fruits et les végétaux permettent de se rendre compte des espèces qui poussent à Rome et qui sont importées de l’étranger comme les grenades, les mûres, les pins, les cyprès, lauriers. Ludio inspiré par Nicias et Phidias, et par les fresques de Pompéi, dévoilent des végétaux stylisés sur fond noir Argos et Io., le mythe est relaté par Philostrate. Sur cette représentation, ce jardin nous emmène vers un rêve. Sur le plan de la faune, on trouve des grives et les tourterelles, des volailles, des crustacés qui rendent compte de la consommation luxueuse des romains. Dans l’aile gauche a été réalisée une figure anthropomorphe « boccioli », ainsi que des arabesque dite agrigio per laceo tocchi de couleur verte rose et brune. La figure est représentée contrapposto, un pied devant qui donne du mouvement. Il y a un contexte religieux dans cette fresque, une nature protégée certes par Livie et Auguste mais une création qui est conçue par les dieux. Le plafond, lui, Il est nécessaire d’apporter des détails, et pour évoquer le plan d e la chambre qui abrite la fresque de prima porta du jardin de Livie. Il comprend des voûtes, l’architecte choisit le stuc comme matériau pour imiter les caissons en bois ou en pierre.  Les voûtes se prolongent vers des zones restreintes de la pièce. Le décorateur représente aussi un champ circulaire pour rappeler l’abondance qui est rendue possible par le gouvernement d’auguste qui protège la Cité. La cornocopia figure quant à elle sur l’ensemble de ses pièces. Des scènes figurées en noir et blanc remplacent l’illusionnisme et les éléments polychromes. Il est possible pour les chercheurs de trouver dans la partie latérale un opus spiratum, un appareil en épi, à base de briques de pavés ou de pierres plates inclinées posées sur la tranche.  Un fragment de mosaïques, ainsi qu’un pavement de colonnes, des lastres décoratifs en terre cuite. .    Dans la première phase, 3 plates-bandes sont érigées dans le mur.  Ces installations servaient à fermer les ailes et le tablinum afin de protéger les peintures des intempéries. Une plainte est également posée entre le tablinum et l’aile droite conservée et rebâtie La Salle de droite dans cette salle à droite de cette domus, est réalisée sur une frise à base de sujets égyptiens de couleur jaune, de palmiers, de chameaux, sur les murs latéraux, ainsi qu’une guirlande de fruits et de feuilles suspendues dessus au-dessus des colonnes corinthiennes. La deuxième phase de la partie antique de ce site montre la présence de pavements du tesselatum, de fragments de marbres, et une salle souterraine peu éclairée. . Sa première phase démarre toutefois vers 70-50 avant notre ère. Une restauration fut réalisée sous Livia   L’oeucus corinthien est sur deux niveaux. La deuxième phase apparaît au moment du triumvirat e 38 que l’on considère comme l’Age d’or. Sur le plan architectural la construction est réalisée à partir de tuf rouge de tuf jaune dans ce nymphée. Le mortier est quant à lui de couleur rougeâtre. Les peintures protégées de l’humidité grâce à l’ouverture située au fond du triclinium.  Des peintures retrouvées datent de l’époque tardo-républicaine et sont à leur découverte semi-enterrées. La survie de cette.  En conclusion de cela on peut décrire la villa de Livia comme un espace individuel et à la fois un espace collectif. Après la mort d’Auguste, la palette des couleurs est plus riche. On trouve du vert et du bleu, du jaune, ainsi que des motifs végétaux. 

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